Alors que l'agriculture intensive est pointée du doigt pour ses impacts environnementaux, le pastoralisme est une forme d'élevage plus durable, puisqu'il contribue à la séquestration du carbone dans les savanes ouvertes qu'il contribue à entretenir. Les photos ci-dessous ont été prises dans la zone sylvo-pastorale du Ferlo, au nord du Sénégal.
Lorsque le climat est trop sec pour permettre aux cultures de s'installer, le pastoralisme nomade est le seul moyen de subsistance des populations. Dans le Ferlo, les communautés peul et maure ont conservé jusqu'à aujourd'hui un mode de vie pastoral. Le lait des vaches et des chamelles constitue une base de leur alimentation.
Malgré l'évolution des modes de vie et la sédentarisation partielle des éleveurs, les traditions sont encore profondément ancrées. Les images ci-dessous montrent des célébrations chez les Njems, une tribu kenyane apparentée au groupe des Masaai.
Le territoire du Ferlo (Sénégal) est constellé de mares temporaires et de forages construits par l'Etat avec l'appui de l'aide internationale. Ces points d'eau sont autant de refuges et de lieux de passage qui dessinent des voies de transhumance pour le bétail.
Autour des forages au Sénégal, les femmes peuls aménagent des petits jardins où elles expérimentent le maraîchage et les cultures fourragères.
Niama choma est un plat à base de viande de chèvre bouillie ou grillée. Au Kenya (ici à Koriema), le niama choma est une véritable institution héritée des Maasai.
Cheikh Djigo, coordinateur d'une ONG à Linguère, anime une discussion entre les éleveurs de la commune de Widou. Ici, la coopération allemande a mené une expérience pilote de sédentarisation entre 1981 et 1992. A partir d'un forage central, de nouvelles parcelles ont été clôturées chaque année et attribuées à des familles d'éleveurs. Les bénéficiaires du projet s'efforcent de maintenir ce mode de vie sédentaire, mais font part de tensions communautaires engendrées par cette privatisation d'une portion de territoire.