Avec le changement climatique, les événements extrêmes (pluies torrentielles, tempêtes, grêle, etc.) deviennent plus intenses et plus fréquents. Les agriculteurs doivent s'adapter à ce contexte de plus en plus menaçant et incertain.
Dans un climat changeant, l'agriculture pluviale doit faire face à des régimes pluviométriques de plus en plus imprévisibles. Dans les images ci-dessous, on distingue trois types de cultures pluviales : l'arachide, le mil (Ndiob, Sénégal) et la tomate (Limuru, Kenya).
L'horticulture ne peut pas se passer d'eau. En Afrique subsaharienne, les exploitations maraîchères dépendent des forages et des motopompes pour capter les eaux souterraines. Les images ci-dessous montrent les activités et les infrastructures d'irrigation dans la région des Niayes (Sénégal).
Au Sénégal, le pompage excessif a entraîné l'épuisement et la salinisation des eaux souterraines. De plus en plus d'agriculteurs exploitent une ressource en eau pourtant limitée. Les agriculteurs doivent donc pomper de plus en plus profondément pour atteindre la nappe phréatique.
Dans les zones de production maraîchère du Sénégal, l'utilisation d'engrais et de pesticides entraîne une pollution des eaux de surface et souterraines. Elle entraîne l'eutrophisation et l'asphyxie des cours d'eau ainsi que des risques pour la santé humaine.